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compagnie la bête à cornes Toulouse

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BLOCKHAUS

BLOCKHAUS est une pièce en un acte.

 

Un blockhaus recraché du ventre d’une plage landaise. Des vivants. Des morts.

70 ans les séparent : un autre temps, une autre attente.

Le même désespoir.

Et la violence, l’intolérance, toujours, qui changent de visage. Qui changent de guerre.

Les copains, la bande, les fondamentaux, la lutte, l’impuissance parfois, face à tout ce qui nous révolte…

Ils sont 3, peut-être plus, ici, ailleurs ou autre part, à espérer. A essayer de se battre, avec rage, obstination, désillusion, humour. Et Amour.

 

3 à tomber dans un trou de l’Histoire…. Un pied de nez à la mort ? Pas si simple, pas si facile. Alors… les mots.

Toujours les mots, murmurés, désarticulés, gueulés, joués, vivants qui se heurtent au béton froid de ce tombeau d’où coulent des larmes, du sang , des colères passées, actuelles, futures… Qui transpirent la trouille… éternelle, inévitable, implacable. Totalitaire. La mort sème impitoyablement la peur.

 

Eux 3, ils s’aiment.

 

 La mort…. Quelle saloperie !

 

Le passé s’ouvre comme une plaie et libère ses espoirs, ses rires et ses peurs, ses charmes squelettiques, ses souvenirs et ses mystères, ses frustrations et ses humiliations… bien humaines. On est où ?

Les autres que font-ils là depuis si longtemps ? Si nus…Si SEULS

 

Et ces 3 là, ensemble, toujours. Siempre.

 

Pourtant si seuls, eux aussi, avec leurs contradictions, leurs certitudes, leurs faiblesses, leurs actes …leurs caresses, leurs loupés, leurs fous-rires…

Cette marche en avant, ce combat… pour eux, pour nous, pour tous les autres… Cette force du camarade dans le combat, toujours perdu d’avance.

 

Dix combats, dix défaites.

 

La résignation jamais.

Ce Blockhaus, hanté de silence et de vide, est rempli de tout ce qui nous fait humains. C’est un caveau. Une froideur comme un vertige.

D’où l’on sortira. Il faut se retourner. Que reste-t-il ? Un combat, toujours à recommencer… HASTA SIEMPRE !

Et, jusqu’au bout, l’ESPOIR, toujours le même depuis la nuit des temps…

Ce que le spectateur y déposera avec envie, impuissance, dérision, nous ne le savons pas…

Plus jamais ça.

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